de Bangor à Peel, le 31 juillet





Pour se mettre face au vent "tempétueux" annoncé, et vu l'exiguité du port, il a fallu faire une manoeuvre compliquée, ce qui nous a valu de faire connaissance avec Allison et Neil , anglais de Barrow-in-Furness (en face sur le "continent"), habitués du lieu,  elle traductrice anglais-français, lui, quelque peu farfelu, moniteur de voile aux récits étonnants, au demeurant symapthiques avec qui nous partagerons quelques apéros.

Rien à Peel ne ressemble à l'idée que l'on se fait d'un paradis fiscal. Le port se partage entre une plaisance relativement modeste et une flotte assez importante de bateaux de pêche, entre autres à la "queenie", sorte de pétoncle locale dont la ressource est apparemment soigneusement préservée. Des voitures banales, pas ou peu de gros 4x4 de parvenus, une petite ville banale, pas moche, ni riche ni pauvre, en partie station balnéaire "populaire" (forcément, à ces latitudes..), les fêtes ad hoc (démonstration de danses celtiques -Man est l'une des régions celtiques et participe au festival de Lorient-, le concours de "dirty boat"), une conserverie/fumerie, bref un ensemble plutôt agréable. Accessoirement Peel est la 4ème ville de l'île, derrière Douglas, Onchan et Ramsey, mais elle abrite la seule cathédrale de Man.

On fera plus ample connaissance avec le skipper belge et solitaire de Jooley, qui s'avère être un coffre-fort en alu, prévu pour le passage du nord-ouest, mais se cassant les dents, pour la seconde fois, en Islande. Il s'avère qu'on l'avait déjà rencontré à Oban et Dunstaffnage en 2014. Bateau original, probablement plein des lubies du propriétaire.