des Scillies à Batz, les 24 et 25 juillet




Vu le nombre d'heures de moteur faites auparavant, un plein s'impose. L'expérience prouve qu'aux heures ouvrables c'est souvent compliqué d'accéder à la pompe. A 7h, soit 1h avant l'ouverture, on s'y pointe donc afin de squatter la place, mais las, le Harbour Master (qui avait été très aimable en 2013 au vu de l'état pitoyable d'Ilanoo dématé) nous passe un savon et nous vire. Mais on réussira quand même à être servi à 8h.

Du vent correct mais une mer cahotique, et au bout de 13 heures de route, à plus de 100 milles de Saint Malo, nous craquons et empannons, option Batz. Il y aura eu du vent, maiis au portant, léolienne est peu efficace et avec le PC allumé en permanence pour l'AIS, il aura fallu faire tourner le moteur comme groupe électrogène.

On aura croisé un pétrolier qui errait en attente d'ordre, et on se sera prudemment signalé à la VHF. Le "pimpin" de quart aura l'amabilité d'effectivement s'écarter. Plus tard, au milieu du rail montant, route collision avec un cargo qui manifestement ne nous avait pas vu, ni sur le radar, ni sur l'AIS. Dialogue compliqué à la VHF, ne pouvant être à la fois devant l'écran et dehors pour la portée de la radio. Au final, il se déroutera également.